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532 pages
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  • Ce qui peut être dit ou non dans les universités a rarement attiré autant l’attention des médias, des milieux politiques et du grand public. Mais quels sont les cadres juridiques applicables à l’analyse des débats suscités par l’exercice des libertés expressives dans les universités? Et au-delà des paramètres que pose le droit formel, quels sont les enjeux éthiques que cet exercice soulève? Ces questions se posent à un moment où de multiples revendications, souvent divergentes, s’expriment à propos de ce qu’est et de ce que devrait être l’institution universitaire. Se mêlent dans ce contexte des revendications appréhendant l’institution comme une structure de production et de reproduction d’inégalités sociales, qu’il faut réformer pour permettre la pleine participation de groupes minoritaires, et d’autres mettant l’institution au service de récits nationaux. Cet ouvrage vise à analyser la nature de ces revendications et les conséquences de leur réception institutionnelle éventuelle sur la liberté académique, en tant qu’elle protège de manière particulière la liberté d’expression de ses titulaires, ainsi que sur la liberté d’expression, entendue comme liberté fondamentale échéant génériquement à tout citoyen, dont peuvent se revendiquer tous les membres d’une communauté universitaire. Il cherche également à identifier des paramètres intellectuels puisant au droit, certes, mais aussi à l’éthique et à la pédagogie, afin de favoriser l’émergence d’une université inclusive sans pour autant que soient compromises ses missions centrales, dont la réalisation repose dans une large mesure sur une protection optimale des libertés expressives.
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157 pages
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  • LUC B. TREMBLAY est professeur honoraire de la faculté de droit de l’Université de Montréal où il a enseigné pendant plus de vingt ans. Détenteur d’un doctorat en philosophie du droit de l’Université d’Oxford et d’une maîtrise en droit de l’Université de la Colombie-Britannique, il a été chercheur invité à l’Institut universitaire européen (EUI) de Florence et à l’Université Columbia à New York, ainsi que professeur invité à l’Université Luiss Guido Carli à Rome. Avant de joindre l’Université de Montréal, il était professeur titulaire à l’Université de Sherbrooke. Il est l’auteur de l’ouvrage The Rule of Law, Justice, and Interpretation et de plusieurs articles publiés dans des revues académiques internationales. Il a reçu divers prix, dont la bourse Fernand Braudel senior de l’EUI pour ses travaux en théorie constitutionnelle, la bourse Bora Laskin pour ses travaux sur les droits fondamentaux et le prix de la Fondation du Barreau du Québec.
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687 pages
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  • Théorie des obligation 5ème Édition Volume 1 - Les sources des obligations

    *** Il est possible de commander le Volume 2 en suivant le lien ci-dessous :

    https://ssl.editionsthemis.com/livres/livre-4956-theorie-des-obligations-5eme-edition-vol-2.html

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610 pages
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    • Théorie des obligation 5ème Edition Volume 2 - Les effets des obligations

      *** Il est possible de commander le Volume 1 en suivant le lien ci-dessous :

      https://ssl.editionsthemis.com/livres/livre-4955-theorie-des-obligations-5eme-edition-vol-1.html 

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146 pages
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  • Le livre analyse le phénomène du populisme face à la crise de la représentation et de la souveraineté populaire, au sein des éléments fondateurs de l'État. Le populisme, avec la naissance de l'État moderne, se développe dans les régimes absolutistes, avec un peuple invisible, privé de droits, exprimant une revendication de base de conditions humaines dignes. Les instances conflictuelles, visant à obtenir justice sociale, s'adressent directement au pouvoir, sans aucune médiation possible.

    Avec l'émergence des démocraties représentatives, avec la souveraineté populaire basée progressivement sur le suffrage universel, avec les instituts de participation politique, et plus encore avec l'émergence de l'Etat, le populisme se réduit à un phénomène minoritaire.

    Les populismes, cependant, se reproposent, avec force à la fin du siècle dernier, à travers des poussées diamétralement opposées. D'une part, se dessinent des populismes sectaires, identitaires, autoritaires, basés sur un rapport peuple-territoire, excluant et propriétaire, bien enracinés dans la culture néoterritorialelibéral, d'une autre forme de populisme désenchanté par une représentation toujours plus élitiste et toujours moins dramatique.

    Le peuple redevient progressivement invisible.

    La solution ne doit pas être recherchée en reproposant les modèles classiques de la représentation et des institutions de participation politique, mais même en pensant pouvoir en faire abstraction. Il faut redonner élan et vigueur à la représentation démocratique, l'accorder à la souveraineté populaire et aux nouveaux lieux et instruments de participation et de démocratie directe.

    C'est seulement ainsi que la lumière pourra faire sortir les invisibles de l'ombre.



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