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157 pages
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  • LUC B. TREMBLAY est professeur honoraire de la faculté de droit de l’Université de Montréal où il a enseigné pendant plus de vingt ans. Détenteur d’un doctorat en philosophie du droit de l’Université d’Oxford et d’une maîtrise en droit de l’Université de la Colombie-Britannique, il a été chercheur invité à l’Institut universitaire européen (EUI) de Florence et à l’Université Columbia à New York, ainsi que professeur invité à l’Université Luiss Guido Carli à Rome. Avant de joindre l’Université de Montréal, il était professeur titulaire à l’Université de Sherbrooke. Il est l’auteur de l’ouvrage The Rule of Law, Justice, and Interpretation et de plusieurs articles publiés dans des revues académiques internationales. Il a reçu divers prix, dont la bourse Fernand Braudel senior de l’EUI pour ses travaux en théorie constitutionnelle, la bourse Bora Laskin pour ses travaux sur les droits fondamentaux et le prix de la Fondation du Barreau du Québec.
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687 pages
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  • Théorie des obligation 5ème Édition Volume 1 - Les sources des obligations

    *** Il est possible de commander le Volume 2 en suivant le lien ci-dessous :

    https://ssl.editionsthemis.com/livres/livre-4956-theorie-des-obligations-5eme-edition-vol-2.html

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610 pages
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    • Théorie des obligation 5ème Edition Volume 2 - Les effets des obligations

      *** Il est possible de commander le Volume 1 en suivant le lien ci-dessous :

      https://ssl.editionsthemis.com/livres/livre-4955-theorie-des-obligations-5eme-edition-vol-1.html 

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146 pages
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  • Le livre analyse le phénomène du populisme face à la crise de la représentation et de la souveraineté populaire, au sein des éléments fondateurs de l'État. Le populisme, avec la naissance de l'État moderne, se développe dans les régimes absolutistes, avec un peuple invisible, privé de droits, exprimant une revendication de base de conditions humaines dignes. Les instances conflictuelles, visant à obtenir justice sociale, s'adressent directement au pouvoir, sans aucune médiation possible.

    Avec l'émergence des démocraties représentatives, avec la souveraineté populaire basée progressivement sur le suffrage universel, avec les instituts de participation politique, et plus encore avec l'émergence de l'Etat, le populisme se réduit à un phénomène minoritaire.

    Les populismes, cependant, se reproposent, avec force à la fin du siècle dernier, à travers des poussées diamétralement opposées. D'une part, se dessinent des populismes sectaires, identitaires, autoritaires, basés sur un rapport peuple-territoire, excluant et propriétaire, bien enracinés dans la culture néoterritorialelibéral, d'une autre forme de populisme désenchanté par une représentation toujours plus élitiste et toujours moins dramatique.

    Le peuple redevient progressivement invisible.

    La solution ne doit pas être recherchée en reproposant les modèles classiques de la représentation et des institutions de participation politique, mais même en pensant pouvoir en faire abstraction. Il faut redonner élan et vigueur à la représentation démocratique, l'accorder à la souveraineté populaire et aux nouveaux lieux et instruments de participation et de démocratie directe.

    C'est seulement ainsi que la lumière pourra faire sortir les invisibles de l'ombre.

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357 pages
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  • J’ai écrit ce Traité de sociologie du droit et des ordres juridiques dans les années 1980. Pour des raisons diverses, je n’ai pas alors jugé opportun d’en entreprendre la publication. Mon collègue Yan Sénéchal l’a exhumé des archives et m’a convaincu de le publier, avec son aide. Il nous est cependant apparu, à lui et à moi, qu’il fallait apporter un minimum de retouches, afin de conserver sa contribution particulière ou originale à la sociologie du droit. L’édifice se tient en lui-même, suivant une intention et une conception qui en font l’unité. 

    Mon travail repose sur la conviction que la sociologie a aussi intérêt à prendre en compte le droit afin d’observer, de comprendre et d’expliquer les sociétés modernes et contemporaines. Le « droit » est en effet un phénomène central dans les sociétés humaines. Il fait partie de la pluralité des normes sociales qui y sont actives et de la diversité des modes de régulation sociale qui y coexistent. Ses formes et ses effets varient dans le temps et dans l’espace. La sociologie doit ainsi porter attention aux rapports entre le droit et son contexte social. Sur cette base, il est possible d’entrevoir le droit comme un phénomène susceptible d’approfondir la connaissance de la société et d’apporter une contribution à la sociologie générale. 

    L’objectif que j’ai eu en écrivant cet ouvrage fut de projeter sur le droit l’éclairage le plus étendu possible, en adoptant conjointement une double perspective : une perspective critique, pour révéler les contradictions du droit, et une perspective pluraliste, pour dépasser la restriction du droit au droit étatique. Cette approche est inspirée par une sociologie soucieuse de rechercher la grande diversité des « ordres juridiques » dans tous leurs contextes sociaux. 

    C’est avec l’intention de contribuer au développement de la sociologie du droit au Québec que j’ai entrepris la rédaction de ce Traité et proposé l’optique d’une sociologie critique et pluraliste des ordres juridiques dans les sociétés contemporaines. Il reste à espérer que les sociologues, jeunes et moins jeunes, sauront apercevoir ce vaste horizon de recherche et en maintenir l’ouverture.  


Coop Droit de Université de Montréal