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659 pages
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  • Traditionnellement, les armateurs, les États du pavillon et les sociétés de classification ont assuré le maintien des normes internationales de sécurité à bord des navires de commerce. Mais, depuis plusieurs années, la mondialisation impose à ces protagonistes une concurrence féroce obligeant plusieurs d’entre eux à réduire leur contrôle, notamment sur le plan de la sécurité, afin d’attirer ou de conserver une clientèle. Ce désengagement à l’égard du système de renforcement juridique des prescriptions internationales et la « course vers le fond » qu’il induit sur le plan de la sécurité sont des éléments laminant la condition de navigabilité des navires.

    Afin de réduire le nombre de bâtiments de mer sous normes en circulation dans leur région, des autorités maritimes d’États portuaires ont conclu et mis en œuvre des mémorandums d’entente sur le contrôle par l’État portuaire, communément appelés MoU, qui établissent des règles de coordination de l’inspection des navires en escale. En réalité, ces ententes administratives, qui réunissent désormais les pays de neuf régions maritimes mondiales, incarnent des réseaux transgouvernementaux formés de relations transnationales complexes entre des fonctionnaires-cadres qui sont aussi des experts de la sécurité maritime. Ainsi, au-delà de leur origine et de leur culture respectives, ces derniers partagent, sur le plan professionnel, des valeurs et des intérêts communs. Cela concourt à la cohésion interne de ces organisations alors qu’il s’agit d’instruments non contraignants relevant de la soft law. Même à l’extérieur du cadre imposé par le droit positif, ces règles qualifiées d’interstitielles peuvent néanmoins avoir une valeur normative quasi juridique, sinon juridique.

    Cette valeur normative des mesures de coordination mises en œuvre par les MoU peut être établie grâce à la démonstration de leur effectivité ainsi que de leur efficacité. Dans le premier cas, il s’agit de vérifier si les règles s’imposent à ceux qu’elles visent. Dans le second, il faut s’assurer qu’elles permettent d’atteindre les objectifs fixés. Par ailleurs, il faut se demander si le constat d’une normativité juridique doit se limiter uniquement à ces deux aspects. En effet, les règles que les réseaux transgouvernementaux mettent de l’avant devraient aussi assurerun minimum de transparence au risque, sinon, de créer un droit obscur.

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561 pages
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  • Le présent recueil propose une introduction au droit judiciaire privé québécois à travers un portrait d'ensemble du déroulement de l'instance civile.

    Le premier chapitre porte sur les valeurs et les principes fondamentaux qui sous-tendent cette branche du droit et sur le rôle des acteurs judiciaires qui y évoluent. Dans un second chapitre sont explorées les conditions entourant la validité d'une action civile et détaillées chacune des étapes du déroulement de l'instance. Dans un troisième et dernier chapitre, trois types d'action civile sont analysés.

    Cette deuxième édition prend en considération les changements fondamentaux apportés par la réforme du Code de procédure civile en 2014.

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270 pages
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  • With the European small claims procedure, the EU has created a mechanism allowing private parties to pursue cross-border disputes in small claims, an issue normally not worth the while, given the complexity inherent in international lawsuits. It looks like a useful piece of legislation in a time of crisis where the security of financial transactions is more appreciated than ever. Access to justice, by allowing the recovery of money, establishes confidence in transnational relations.

    The contributions gathered in this book critically evaluate the application of the European small claims procedure and enquire whether the merits of justice quickly done can serve as an inspirational model for other countries.

    Grâce à l'introduction de la procédure européenne des petites créances, l'Union européenne s'est dotée d'un mécanisme permettant aux personnes privées de recourir à une procédure simplifiée en matière de litiges transnationaux. Il semble bien qu'il s'agisse là d'une législation utile, surtout en temps de crise alors que la sécurité des transactions donne la pleine mesure de son importance. L'accès à la justice permet le recouvrement des sommes dues et contribue ainsi au climat de confiance dans les rapports internationaux.

    Les contributions regroupées dans ce livre posent un regard critique sur l'application de la procédure européenne des petites créances et examinent en quoi une justice accélérée pourrait servir de modèle pour d'autres pays du monde.
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236 pages
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  • Les développements technologiques récents mis en œuvre dans les champs de la sécurité nationale et de la sécurité publique ne sont pas sans soulever d’importantes questions relatives aux droits fondamentaux des citoyens. Les puces RFID (radio frequency identification ou radio-identification), les molécules intelligentes, les réseaux d’intelligence ambiante, les scanners corporels, les systèmes d’identification biométriques et les logiciels d’analyse comportementale ou de reconnaissance des traits faciaux ne sont qu’un échantillon de technologies dont l’utilisation par les autorités nationales est jugée nécessaire afin d’assurer une plus grande sécurité. À ces technologies s’ajoutent des textes législatifs accordant une plus grande latitude auxdites autorités afin de leur permettre d’assurer une surveillance accrue des outils d’information et de communication (courriel, réseaux sociaux, moteurs de recherche, géolocalisation, utilisation d’Internet etc.). Il s’agit de faciliter la surveillance des individus grâce au réseau des réseaux dont la prégnance dans nos vies quotidiennes va en s’accroissant. En effet, depuis le 11 septembre 2001, les démocraties occidentales rivalisent d’imagination dans l’élaboration de mesures censées contribuer à la sécurité alors que fréquemment, et la chose peut maintenant être constatée après plus de dix ans, celles-ci sont le fruit d’une peur souvent irrationnelle et d’une pression des appareils de sécurité. Il ne s’agit pas d’opposer, dans une logique binaire à courte vue, la sécurité à la vie privée, mais de démontrer que la protection de la vie privée ne peut manquer d’assurer une meilleure sécurité. À partir d’un énoncé du Commissariat à la protection de la vie privée du Canada postulant l’intégration ordonnée du droit à la vie privée dans l’architecture des attributs sécuritaires et de leurs propres constats et expériences, les auteurs de ce collectif abordent les multiples configurations du droit à la vie privée dans le contexte national et international des impératifs dictés par la sécurité.
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557 pages
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  • Dire que l’agriculture soit indispensable à la vie et son développement, nécessaire à la survie de l’espèce est d’une telle évidence que cette réaffirmation en devient presque redondante. Malheureusement, la prise en compte de cette réalité implacable au plan multilatéral depuis le GATT de 1947 a conduit à la formalisation d’un cadre juridique construit à partir de logiques irrationnelles du point de vue économique. Réaffirmant une spécificité agricole qui tolère le subventionnement agricole nécessaire à la protection d’une agriculture en proie à la concurrence mondialisée, le droit de l’OMC a favorisé un protectionnisme plus que dévastateur que les négociations commerciales successives ont du mal à endiguer. Dans cet ouvrage, l’auteur jette un regard nouveau sur le phénomène du subventionnement agricole à l’OMC en l’inscrivant dans une logique qui ne repose pas simplement sur la détermination de son caractère déloyal ou une démarche positiviste classique chère aux juristes. Misant sur des notions d’efficacité et d’effectivité du droit, la réflexion menée dans cet ouvrage relève les carences marquantes du système de régulation multilatérale et suggère des solutions alternatives aptes à renforcer l’opérationnalité des mécanismes de régulation des subventions agricoles. Prix à venir.


Coop Droit de Université de Montréal