ISBN : 9782894004609
Date de parution : 2022-09-01

Couverture souple
357 pages
40,00$ Ajouter au panier

J’ai écrit ce Traité de sociologie du droit et des ordres juridiques dans les années 1980. Pour des raisons diverses, je n’ai pas alors jugé opportun d’en entreprendre la publication. Mon collègue Yan Sénéchal l’a exhumé des archives et m’a convaincu de le publier, avec son aide. Il nous est cependant apparu, à lui et à moi, qu’il fallait apporter un minimum de retouches, afin de conserver sa contribution particulière ou originale à la sociologie du droit. L’édifice se tient en lui-même, suivant une intention et une conception qui en font l’unité. 

Mon travail repose sur la conviction que la sociologie a aussi intérêt à prendre en compte le droit afin d’observer, de comprendre et d’expliquer les sociétés modernes et contemporaines. Le « droit » est en effet un phénomène central dans les sociétés humaines. Il fait partie de la pluralité des normes sociales qui y sont actives et de la diversité des modes de régulation sociale qui y coexistent. Ses formes et ses effets varient dans le temps et dans l’espace. La sociologie doit ainsi porter attention aux rapports entre le droit et son contexte social. Sur cette base, il est possible d’entrevoir le droit comme un phénomène susceptible d’approfondir la connaissance de la société et d’apporter une contribution à la sociologie générale. 

L’objectif que j’ai eu en écrivant cet ouvrage fut de projeter sur le droit l’éclairage le plus étendu possible, en adoptant conjointement une double perspective : une perspective critique, pour révéler les contradictions du droit, et une perspective pluraliste, pour dépasser la restriction du droit au droit étatique. Cette approche est inspirée par une sociologie soucieuse de rechercher la grande diversité des « ordres juridiques » dans tous leurs contextes sociaux. 

C’est avec l’intention de contribuer au développement de la sociologie du droit au Québec que j’ai entrepris la rédaction de ce Traité et proposé l’optique d’une sociologie critique et pluraliste des ordres juridiques dans les sociétés contemporaines. Il reste à espérer que les sociologues, jeunes et moins jeunes, sauront apercevoir ce vaste horizon de recherche et en maintenir l’ouverture.  
ISBN : 978-2-89400-371-8
Date de parution : 2016-06-01

Couverture souple
614 pages
80,00$ Ajouter au panier

Depuis la publication de cet ouvrage, en 1996, j’ai écrit un bon nombre de textes abordant des thèmes reliés à la sociologie du droit et de l’éthique. Il est apparu pertinent d’en choisir un certain nombre et de préparer une nouvelle édition. Les nouvelles « études », tout comme les précédentes, proviennent de recherches empiriques et de réflexions théoriques menées depuis une trentaine d’années au Centre de recherche en droit public de l’Université de Montréal.

L’autonomie du droit est relative. Il s’inscrit en effet dans la vie concrète d’institutions variées et il est, pour cette raison, traversé par les valeurs, les idéologies et les rapports de pouvoir qui prévalent dans une société. C’est dans l’analyse de ces interactions entre le droit et le milieu social, économique, politique et culturel que la sociologie du droit trouve sa raison d’être.

Le droit positif est par ailleurs en constante liaison avec d’autres ordres normatifs, celui des administrations, des sciences, des religions, etc. Force est alors de constater, dans ce contexte, la convergence entre l’emprise croissante du droit sur les relations sociales et la prolifération de la réflexion éthique sur l’inquiétude humaine dans les sociétés contemporaines.

Du coup, la sociologie du droit et celle de l’éthique s’imbriquent dans une sociologie générale des formes de régulation sociale, c’est-à-dire de la pluralité des règles – formelles et informelles – qui ordonnent la coexistence des individus dans une société.

ISBN : 978-2-89400-233-9
Date de parution : 2007-01-01

Couverture souple
118 pages
44,50$ Ajouter au panier

Bundling
118 pages
50,00$ Ajouter au panier


Électronique
120 pages
25,00$ Ajouter au panier

Cet ouvrage conclut des travaux de recherche initiés en 2002.

Il s’agit de notre contribution à un projet plus large du Centre de recherche en droit public de l’Université de Montréal, projet dirigé par Andrée Lajoie, intitulé «Autochtonie et gouvernance» et financé par Valorisation Recherche Québec. L’objectif général de ce projet est « de cerner les caractéristiques de la société autochtone qui seraient susceptibles d’orienter la configuration de modèles adaptés de gouvernance politique, sociale, juridique, économique et locale. »

La recherche, pilotée par Guy Rocher et à laquelle ont collaboré Karine Gentelet et Alain Bissonnette, fait partie du volet sur la gouvernance sociale. Son objectif est d’examiner les pratiques d’Innus et d’Atikamekw de quatre communautés autochtones du Québec (Manawan, Pessamit, Ekuanitshit et Nutashkuan) concernant le territoire, la vie politique, familiale et la santé.
ISBN : 2-89400-142-8
Date de parution : 2001-01-01

Couverture souple
286 pages
58,50$  16,50$ En rupture de stock
Dans le domaine de l'emploi, la mise en oeuvre de l'article 10 de la Charte des droits et libertés de la personne ne relève pas exclusivement de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse et du Tribunal des droits de la personne. Elle dépend aussi largement des instances propres au droit du travail, notamment des arbitres de griefs en contexte syndiqué. Une dualité de forums compétents découle de cette situation puisque l'arbitre des griefs et le Tribunal des droits de la personne du Québec rendent des décisions sur des problèmes de discrimination dans l'emploi. Le droit à l'égalité est-il appliqué ou interprété différemment suivant le forum qui est saisi de la plainte? Quel est le forum approprié pour traiter de la norme d'égalité en milieu de travail syndiqué? Ces questions, fort controversées, ont été abordées par des professeurs, chercheurs et professionnels du droit du travail, des droits de la personne ou des relations industrielles lors du colloque « Le droit à l'égalité et les tribunaux d'arbitrage » organisé, le 28 avril 2000, par la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, en collaboration avec l'École de relations industrielles et le Centre de recherche en droit public de l'Université de Montréal. Le présent ouvrage réunit les contributions présentées à cette occasion.
 
Revue juridique Thémis, Vol 33 num 3
ISBN : 2-89400-100-2
Date de parution : 1998-01-01

Couverture souple
276 pages
46,00$  20,00$ En rupture de stock
Expressions de la maturité croissante de notre milieu juridique et surgies de l'inconfort intellectuel causé par la longue domination du positivisme, des interrogations se sont formulées de plus en plus clairement ces dernières années sur les fondements théoriques du droit.

Dans ce cadre s'est tenu un premier colloque auquel furent conviés des collègues québécois, canadiens, européens et américains. La question de départ, celle de l'émergence du droit, fut abordée dans son sens le plus large où elle englobe les modalités de création des normes, ainsi que celles de leur modification et des transformations continuelles à travers lesquelles ces normes se matérialisent, et elle a présupposé de la part des conférenciers le rejet de la réponse positiviste.

La réflexion fut donc axée sur les conditions et les conséquences de l'explicitation des normes implicites, sur les modes d'insertion des valeurs sur le droit, sur la détermination et sur l'effectivité des normes dans leurs rapports avec les groupes qui les portent. C'est par le présent ouvrage que les conférenciers vous soumettent le fruit de leurs travaux.


Coop Droit de Université de Montréal