L’ouvrage est divisé en deux parties. La première porte sur la filiation de naissance de l’enfant, que celle-ci résulte d’une procréation naturelle (« De la filiation par la reconnaissance ou par le sang ») ou d’un projet parental impliquant la contribution d’un tiers (« Du projet parental impliquant l’utilisation du matériel reproductif d’un tiers et « Du projet parental impliquant une grossesse pour autrui »), alors que la deuxième partie s’intéresse à la filiation adoptive (adoption nationale et internationale et adoption coutumière autochtone).
« Le rapport que nous présentons aujourd'hui représente l'aboutissement d'un long processus. Deux ans de discussions et de réflexions, parfois vives et enflammées. Des échanges passionnées, mais toujours respectueux. Des enjeux délicats à chaque intersection. Le sentiment de participer à quelque chose d'important, et pour cause. La famille… les enfants…, n'est-ce pas ce qu'il y a de plus fondamental? N'est-ce pas là ce qui, par-delà nos trajectoires de vie, nos parcours professionnels, nos différences, nous ramène à l'essentiel? Voilà sans doute pourquoi nous avons tous accepté, sans hésiter, de relever l'imposant défi que nous confié le ministère de la Justice du Québec, celui de tracer les grandes lignes d'une réforme du droit de la famille.
En parcourant les 654 pages et les 1 292 notes de fin de document qui constituent le présent rapport, le lecteur sera à même de constater le sérieux avec lequel le Comité s'est acquitté de sa tâche. Une première lecture, sans les notes, lui permettra de s'approprier facilement nos analyses et nos recommandations. Une seconde lecture, avec les notes, l'amènera à en découvrir les fondements théoriques ».